bio montebourg (50)

Publié le par leshabitatscreateurs

BioMontebourg 2006-les habitats créateurs-MGI-ville de Montebourg- Une démarche « globale » et cohérente de développement social. Ce projet immobilier s’insère dans la démarche globale de la commune à mieux gérer la situation des personnes fragiles, troisième et quatrième âge ainsi qu’handicapées travaillant au CAT, tout en favorisant une mixité sociale qui est la base d’une vraie solidarité humaine et républicaine. Notre première cible : nos seniors. 25% de notre population est âgée de plus de 60 ans, et nous attendons dans les toutes prochaines années les baby-boomers qui entreront en retraite. Déjà, les personnes vieillissantes et isolées de notre canton, souhaitent se rapprocher du bourg, chef lieu de canton où sont présents les services médicaux. De plus les personnes piétons et habitants notre commune ont un accès facilité aux commerces locaux et de proximités, aux services de la Poste, aux banques, à la trésorerie et à la Mairie. Dans le cas de ces populations, nous souhaitons rendre cohérente notre action politique d’investissement avec notamment notre projet de centre médical envisagé et prévu à proximité de la parcelle, en complétant l’offre de nos maisons de retraites qui sont aujourd’hui beaucoup trop vite sollicitées de par le manque d’offres intermédiaires crédibles. Nous souhaitons permettre à des couples âgés en retraite de pouvoir continuer à être indépendants dans des maisons adaptées à leurs besoins réels ainsi qu’à leurs moyens financiers forcément moins importants, surtout dès lors que l’on pense aux retraités agricoles. Cette liberté, cette indépendance doublée par une activité associative dense dans notre commune, est un excellent facteur de santé, tant physique que mentale, qui permet de retarder au maximum les effets de la vieillesse, de contrôler au mieux les dépenses de santé, tout en permettant une meilleure appréhension et gestion de l’entrée en maison de retraite spécialisée, moment toujours douloureux. Cette meilleure gestion de l’indépendance vers la semi-dépendance avant une entrée dans une maison spécialisée est un vrai plus pour la communauté. La mise à disposition de ces logements dédiés et aménagés en prévision de cette évolution physique va nous permettre de mieux organiser et évaluer les besoins médicaux à venir, et d’étoffer l’offre d’encadrement de ce public. Cette gestion humaine et médicale sera confortée par les diagnostiques et les services d’actions sociales déjà en place dans notre commune et qui font déjà un formidable travail : 1- Le service ADMR 2- Le service soins-infirmiers à domicile 3- Le portage des repas à domicile. Un investissement qui conforte une politique de services Il est tout de même à noter deux points essentiels dans notre démarche : … outre que dans la perspective de ce projet immobilier, les services déjà en place vont faciliter l’implantation et l’utilisation de ces logements, ce qui va nous aider à le promouvoir aisément, ils vont par la même occasion et par voix de cause à effet nous permettre de densifier, professionnaliser, et personnaliser tous les services à la personne sur notre commune. Faciliter les soins. Tout d’abord, ces logements de pleins pieds vont faciliter et rendre plus efficace le service infirmiers à domicile qui rencontre des problèmes entre autres de toilettes aux personnes, dès lors que l’équipement se trouve en étage, et que ce même équipement est de fait non adapté et conforme aux besoins. Lancer de nouveaux services complémentaires et essentiels. Enfin, d’autres services qui sont au stade de la réflexion, (notamment les services pour petits travaux ménagers, entretiens des espaces extérieurs et portage des déchets verts vers la déchetterie, services créateurs d’emplois auprès des jeunes sans qualifications de notre commune), vont pouvoir être élaborés et mis en place. Un vrai exemple de solidarité et de mixité inter âge. Nous comptons enfin, étant donné le taux de chômage élevé parmi la population masculine locale, inciter ce public à prendre des formations d’aides-soignants, profession dont nous aurons d’ici à deux ans besoin pour prendre en charge notre segment senior. De la même manière, nous allons communiquer plus fortement sur le développement de ces filières liés au bien être et à la santé de nos seniors en partenariat avec les ANPE et nos assistantes sociales. De nouvelles pistes… Pour conclure sur le problème des populations seniors âgées, nous attendons de voir une résultante possible de notre projet que nous ne pouvons qu’envisager jusqu’à présent. Les anciens logements laissés vacants par leurs propriétaires qui vont utiliser les nouveaux. En effet, les logements nouvellement libérés ne vont-ils pas nous permettre d’étayer l’offre immobilière locale ? Ne serait-il pas possible d’imaginer de nouveaux types de contrats entre ses publics propriétaires qui souhaitent intégrés des appartements dédiés comme ceux de notre projet en contrepartie d’une remise en état et une location par la suite, voir un achat de ceux-ci par la commune. Consolider la population CAT, notre seconde cible. Parallèlement à notre effort concernant les seniors, ce projet offre la possibilité de compléter, valoriser et pérenniser l’action du CAT déjà présent chez nous. Le handicap, un projet national à soutenir. La gestion du handicap est un projet national et présidentiel important que nous connaissons bien chez nous. La population locale a déjà pu constater à quel point les CAT sont un progrès frappant pour les handicapés, tant au niveau de leurs socialisations qu’au niveau de leur émancipation et développement personnel. En effet, en favorisant l’accueil et la vie des travailleurs handicapés, nous favoriserons par la même occasion leur intégration dans la vie sociale de la ville, tout en changeant le regard que la société peut porter sur eux. Pour cela, il est certes nécessaire de leur offrir une autonomie contrôlée, mais nous savons par expérience qu’une vraie autonomie dans leur environnement de vie est une motivation supplémentaire pour « apprendre », se prendre en charge, et s’émanciper d’un handicap quel qu’il soit. Un outils immobilier pour les jeunes. Enfin, nous voulons nous servir de cette opportunité immobilière pour apporter un plus à notre action sociale à Montebourg, et offrir une chance nouvelle à des jeunes (ou des personnes en difficultés), de se lancer ou de se relancer dans la vie. Environ 95% de nos personnes en activités sont des salariés et une grande majorité ont des salaires niveau SMIC. Cette population souhaite s’installer chez nous de manière durable, et envisage d’acquérir un bien, malgré leur faible pouvoir d’achat. Notre rôle en tant qu’élu est de leur servir de repères devant la masse d’informations relatives à ce sujet. N’est-il pas présomptueux de faire croire à ces jeunes apprentis propriétaires qu’un investissement aujourd’hui, alors qu’ils ne sont ni mariés, souvent sans enfant, est l’acquisition de toute une vie ? Que se passera-il lorsqu’ils décideront de faire un enfant ? ou deux ou plus ? doivent-ils donc investir ? Et s’ils se quittent ? Comment tout cela va tourner ? De fait, que vont devenir ses individus qui auront sur les bras un investissement immobilier si important et coûteux, et qui soit dit en passant,ils ne pourront plus jamais amortir et car intêrets compris ils l’auront peut-être payé deux fois sa valeur? Il est donc important pour nous de leurs offrir la possibilité d’investir sur un bien sain, autour de projet immobiliers faisant appel au meilleur de la tehcnologie et de l’intelligence. Nos bio-habitations sont donc une chance pour eux, de posséder une maison et de pouvoir continuer à vivre bien tout en faisant des économies. Un habitat de transition, notre dernière cible Notre expérience municipale nous met tous les jours face à des situations de vies précaires prêtes à basculer dans la marginalité sociale. Ce type d’habitation à coût modéré doit nous permettre d’accueillir des familles financièrement débordées, poursuivies par les huissiers et suivies par la DDASS, et qui ont besoin de pouvoir se poser, souffler, et se relancer dans la vie en profitant d’un contact privilégié avec nos assistantes sociales, le tout pour éviter pour les couples avec enfants des placements en foyers destructeurs pour la famille. De la même manière, nous sommes trop souvent en présence de parents divorcés qui faute de domiciles stables, ne peuvent pas recevoir leurs enfants, ou tout simplement en assurer la garde dans des logements décents. Notre projet sera un outil apte à proposer à ces populations un logement de transition fondamental en vue d’une réinsertion réussie.

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